Pleurer, c’est bon pour toi : et voici pourquoi

On nous a appris à ravaler nos larmes. À "être fort", à "ne pas se laisser aller", à "passer à autre chose".

Pourtant, pleurer, ce n’est pas un signe de faiblesse ...c’est un signe de vie ! C’est une façon naturelle, saine et profondément humaine de relâcher ce qu’on garde à l’intérieur.

Pleurer, c’est un langage du corps et du cœur. Et si on apprenait à l’écouter plutôt qu’à le retenir?

Pleurer, c’est libérer ce qui pèse

Chaque fois que tu pleures, ton corps se débarrasse d’une accumulation d’émotions, un peu comme si tu vidais un trop-plein. Les larmes contiennent du cortisol, l’hormone du stress. Donc, quand tu pleures, ton corps évacue littéralement le stress que tu accumules.

C’est pour ça qu’après avoir pleuré, on se sent souvent plus léger, plus calme, comme si quelque chose s’était apaisé à l’intérieur.

Les larmes ne nous affaiblissent pas : elles nous nettoient.

Pleurer, c’est reconnecter avec soi

Pleurer, c’est aussi un moment de vérité. Quand les larmes montent, c’est souvent parce qu’on touche quelque chose de profond : une blessure, une peur, un manque, une fatigue, une gratitude même.

Pleurer, c’est se donner la permission de ressentir pleinement. Et c’est seulement quand on se permet de ressentir qu’on peut comprendre ce qu’on vit, et avancer.

Combien de fois as-tu dit "je ne sais pas pourquoi je pleure"… avant de réaliser que c’était exactement ce qu’il te fallait pour relâcher quelque chose de lourd?

Les larmes te ramènent à ton humanité. Elles t’aident à rester vrai.

Pleurer rapproche

Les larmes créent de la connexion. Quand quelqu’un ose pleurer devant nous, tout le masque tombe. On voit la personne dans sa vulnérabilité, et cette authenticité touche profondément.

Pleurer ensemble, ou même simplement oser se montrer ému devant quelqu’un, ça tisse un lien sincère. Ça rappelle qu’on n’a pas besoin d’être parfait pour être aimé.

En réalité, pleurer, c’est une façon de dire à l’autre : « Voilà qui je suis, sans filtre. » Et c’est dans ces moments-là que naît la vraie intimité.

Pleurer, c’est relâcher le contrôle

Pleurer, c’est aussi accepter de ne plus tout contrôler. Et c’est une forme de courage.

Dans un monde qui valorise la performance, la maîtrise, l’efficacité, laisser couler ses larmes, c’est un acte de lâcher-prise.

Les larmes permettent de relâcher la pression, d’arrêter de "tenir bon" quand tout devient trop lourd. Elles rappellent que tu n’as pas à tout gérer, à tout comprendre, à tout porter.

Pleurer, c’est ouvrir la voie à la guérison

Les larmes ne règlent pas tout, mais elles ouvrent la porte à la guérison. Elles permettent d’accueillir ce qui est là, de reconnaître la douleur ou la tristesse, plutôt que de les enfouir.

Et quand une émotion est reconnue, elle se transforme. C’est ça, le vrai pouvoir des larmes : elles transforment l’invisible en libération.

Quand tu as l'impression de ne plus être capable d'arrêter de pleurer

Tu vis une situation particulièrement éprouvante et les larmes coulent sans cesse...tu te demande quand est-ce que ça va arrêter ?

Dans ce genre de situation, une cause possible à cela, c'est que tu n'as pas encore trouvé le besoin sous cette souffrance. Les larmes coulent parce que les mots ne sont pas encore là.

 Prends un moment pour toi et demande toi :

• Si tes larmes pouvaient parler à ta place… qu’est-ce qu’elles diraient?

•  Quand tu pleures, où est-ce que ça se passe dans ton corps? Et qu’est-ce que cette partie aurait besoin de recevoir en ce moment — du calme, du réconfort, de la compréhension… ?

BREF ...

Pleurer, c’est bon pour le corps, le cœur et l’esprit. C’est un geste simple, naturel, mais tellement puissant.

C’est ton corps qui parle. C’est ton cœur qui s’ouvre. C’est ton esprit qui se nettoie.

Alors la prochaine fois que tu as envie de pleurer, laisse faire. Ne retiens pas. Ne te juge pas. Accueille ce moment comme un nettoyage intérieur, une respiration émotionnelle.

Pleurer, ce n’est pas être faible…C’est être vivant.

Mélanie Charest TRAC et Coach Familial