top of page

Et si on regardait plus loin que le comportement de l’enfant ?

Comme adulte, on se retrouve tous un jour devant un enfant qui crie, boude, frappe ou refuse d’écouter. Et soyons honnêtes… dans ces moments-là, on se sent épuisé, impuissant, voire dépassé. Notre réflexe naturel, c’est de vouloir corriger le comportement :


« Arrête de crier ! »,« Ce n’est pas gentil de frapper »,« Tu iras réfléchir dans ta chambre. »


Ces réactions sont humaines. On veut bien faire. Sauf que le souci, c’est que le comportement n’est pas le vrai problème.


Le comportement, c’est un message !


Chez l’enfant, le comportement est une forme de communication. Avant de savoir bien s'exprimer, l’enfant agit ce qu’il ressent. Il n’a pas les mots pour dire « je suis dépassé », « j’ai besoin d’aide », ou « je ne me sens pas entendu ». Alors il crie, frappe, s’oppose, pleure ou se ferme.


Ce qu’on voit à l’extérieur (le geste, la crise, la désobéissance), n’est que la pointe de l’iceberg. Sous la surface, il y a un besoin non comblé.


  • Un enfant qui crie veut peut-être être entendu ou pris en considération.

  • Un enfant qui frappe peut se sentir impuissant ou en colère face à une situation qu’il ne comprend pas.

  • Un enfant qui refuse cherche à retrouver un sentiment de contrôle ou d’autonomie.

  • Un enfant qui pleure “pour rien” a besoin de sécurité, d’attention ou de réconfort.


Quand on réagit seulement au comportement…


On risque de manquer le message. C’est comme si quelqu’un sonnait à la porte pour nous parler, et qu’on se contentait d’éteindre la sonnette sans ouvrir. On peut faire taire la réaction momentanément (par la punition, la menace ou la conséquence), mais le besoin, lui, reste intact. Et comme il n’a pas été entendu, il finira par ressortir ....parfois plus fort, parfois autrement.


Quand on s’intéresse au besoin derrière le geste…


Tout change. On n’est plus dans une lutte de pouvoir, mais dans une relation de collaboration. Au lieu de chercher à contrôler l’enfant, on cherche à le comprendre. Et paradoxalement, c’est souvent quand l’enfant se sent compris qu’il devient plus coopératif.

Cela ne veut pas dire qu’on laisse tout passer. Les limites demeurent essentielles. Mais elles peuvent être posées avec fermeté et bienveillance à la fois. Par exemple :


« Je vois que tu es fâché, mais je ne te laisserai pas frapper. On va trouver une autre façon d’exprimer ta colère. »« Tu veux choisir ? D’accord, je te donne deux options. »


Quand on nomme à la fois la limite et le besoin, on aide l’enfant à se réguler, à comprendre ce qu’il vit, et à développer des outils émotionnels durables.


Le vrai rôle de l’adulte


Notre rôle n’est pas d’éteindre les comportements, mais de traduire les émotions qui se cachent derrière. Chaque crise est une occasion de connexion, chaque opposition est un appel à être entendu. Quand on change notre regard, on transforme non seulement nos interventions, mais aussi la qualité de notre lien avec l’enfant.


Alors, la prochaine fois que ton enfant réagit fort, respire un coup et demande-toi :


« Qu’est-ce qu’il essaie de me dire à travers ce comportement ? »


Tu verras, quand on commence à écouter le besoin derrière le geste, on passe de la confrontation à la compréhension. Et c’est là que la magie opère.


N'hésite pas à te préparer et à te pratiquer


Comme exercice, tu peux prendre le temps de noter les comportements que tu trouves dérangeants présentement. Puis, brainstorme sur les besoins qui pourraient se cacher là-dessous. Il sera alors plus facile de te préparer à choisir l'intervention ou l'approche que tu choisiras lorsque le moment se présentera.


Mélanie Charest TRAC et Coach Familial




ree

 
 
 

Commentaires


Posts à l'affiche
Posts Récents
Archives
Rechercher par Tags
Retrouvez-nous
  • Facebook Basic Square
  • Twitter Basic Square
  • Google+ Basic Square

MélanieCoachFamilial

Tél : 819.806.4756

courriel Mélanie Coach Familial
  • Icône sociale YouTube
  • Icône social Instagram
  • Facebook Social Icône
bottom of page